Diet, lifestyle and chronic widespread pain: results from the 1958 British Birth Cohort Study

Pain Res Manag. 2011 Mar-Apr;16(2):87-92. doi: 10.1155/2011/727094.

Abstract

Objectives: To examine the relationship between diet and lifestyle, and chronic widespread pain (CWP). If persons with CWP have dietary and lifestyle habits consistent with an increased risk of cancer or cardiovascular disease, it may partially explain evidence in the literature suggesting an association between CWP and these diseases.

Methods: The 1958 British Birth Cohort Study comprises individuals born in England, Scotland and Wales in the United Kingdom during one week in March 1958. At 45 years of age, pain was recorded using a self-completion questionnaire. CWP was classified using the American College of Rheumatology definition for fibromyalgia. Data were collected on diet and lifestyle at 33 and 42 years of age.

Results: A total of 8572 participants provided pain data at 45 years of age, of whom 12% reported CWP. Women with CWP, compared with those without, reported an unhealthy diet (ie, fruit⁄vegetable consumption less than once per week [OR 2.0; 95% CI 1.3 to 3.1], and fatty food [OR 1.7; 95% CI 1.1 to 2.7] and chips (french fries) [OR 1.5; 95% CI 1.0 to 2.4] at least once per day) that may have predisposed them to other chronic diseases such as cancer and cardiovascular disease. Women with CWP were also more likely to be unemployed (adjusted OR 1.4; 95% CI 1.1 to 1.8), to have had high physical exertion at work (adjusted OR 1.6; 95% CI 1.2 to 2.2) and elevated body mass index (overweight - adjusted OR 1.5, 95% CI 1.2 to 1.9; obese - adjusted OR 1.8, 95% CI 1.3 to 2.5). Similar relationships between lifestyle (but not diet) and the risk of CWP were identified in men.

Conclusions: The findings for smoking, body mass index and (for women) diet offer support for the hypothesis that lifestyle factors may partially explain the association between CWP and cancer or cardiovascular disease. Prospective studies are necessary to confirm this relationship.

OBJECTIFS :: Examiner la relation entre le régime alimentaire, le mode de vie et la douleur généralisée chronique (DGC). Chez les personnes ayant des DGC ont des habitudes diététiques et liées au mode de vie compatibles avec un risque accru de cancer ou de maladie cardiovasculaire, ces comportements peuvent expliquer partiellement les données probantes des publications laissant supposer une association entre la DGC et ces maladies.

MÉTHODOLOGIE :: L’étude de cohorte britanno-colombienne de 1958 se compose de personnes nées en Angleterre, en Écosse et au Pays de Galles au Royaume-Uni suivies pendant une semaine en mars 1958. Les chercheurs ont enregistré la douleur à 45 ans, au moyen d’un questionnaire autoadministré. Ils ont classé la DGC selon la définition de fibromyalgie de l’American College of Rheumatology. Ils ont colligé les données sur le régime alimentaire et le mode de vie à 33 et 42 ans.

RÉSULTATS :: Au total, 8 572 participants ont fourni des données sur la douleur à 45 ans, et 12 % ont déclaré une DGC. Les femmes ayant une DGC, par rapport celles qui n’en ressentaient pas, déclaraient un régime non équilibré (c’est-à-dire une consommation de fruits et de légumes moins d’une fois par semaine [RRR 2,0; 95 % IC 1,3 à 3,1], d’aliments gras [RRR 1,7; 95 % IC 1,1 à 2,7] et de croustilles [patates frites] [RRR 1,5; 95 % IC 1,0 à 2,4] au moins une fois par jour) qui peut les avoir prédisposées à d’autres maladies chroniques comme le cancer et une maladie cardiovasculaire. Les femmes ayant une DGC étaient également plus susceptibles d’être sans emploi (RRR rajusté 1,4; 95 % IC 1,1 à 1,8), d’avoir fait beaucoup d’effort physique au travail (RRR rajusté 1,6; 95 % IC 1,2 à 2,2) et d’avoir un indice de masse corporelle élevée (embonpoint – RRR rajusté 1,5, 95 % IC 1,2 à 1,9; obésité – RRR rajusté 1,8, 95 % IC 1,3 à 2,5). Les chercheurs ont constaté des relations similaires entre le mode de vie (mais pas le régime alimentaire) et le risque de DGC chez les hommes.

CONCLUSION :: Les observations relatives au tabagisme, à l’indice de masse corporelle et au régime alimentaire (pour les femmes) appuient l’hypothèse que des facteurs liés au mode de vie peuvent expliquer partiellement l’association entre la DGC et le cancer ou la maladie cardiovasculaire. Des études prospectives s’imposent pour confirmer ce lien.

Publication types

  • Research Support, Non-U.S. Gov't

MeSH terms

  • Adult
  • Body Mass Index
  • Case-Control Studies
  • Chronic Disease
  • Diet*
  • Female
  • Humans
  • Life Style*
  • Male
  • Middle Aged
  • Pain / epidemiology*
  • Pain / etiology*
  • Pain Measurement
  • Prevalence
  • Risk Factors
  • Sex Factors
  • Smoking
  • Surveys and Questionnaires
  • United Kingdom